Notre campagne, un milieu de vie à partager

La cohabitation est un enjeu commun des plans de développement de la zone agricole (PDZA).

Pour favoriser le vivre ensemble, l’Union des producteurs agricoles (UPA) de la Montérégie a créé le projet Notre campagne, un milieu de vie à partager, qui réunit de nombreux partenaires, dont une agglomération et les 13 MRC de la Montérégie.

La campagne vise à sensibiliser les résidents aux réalités de l’agriculture et à faire connaître les enjeux liés à une cohabitation harmonieuse. Elle mise sur le dialogue pour démystifier les croyances, atténuer les contrariétés et aborder les défis du milieu agricole.

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Démystifiez vos propres croyances et découvrez les enjeux de la cohabitation

L'EAU

L’eau est essentielle à la vie et indispensable à l’agriculture. Les producteurs agricoles mettent donc en place des techniques pour limiter le gaspillage, éviter les risques de pollution et empêcher l’érosion de leurs champs. Ils prennent également des mesures pour protéger et restaurer les plans d’eau qui bordent leurs cultures. Il en est de la sauvegarde des milieux aquatiques, de la préservation de l’apport en eau et de l’avenir de l’agriculture et de notre alimentation.

Que font les agriculteurs pour la protection des cours d’eau en bordure des terres agricoles ?

  • Aménagement des bandes riveraines
  • Protection et restauration des plans d’eau en bordure des cultures
  • Utilisation de systèmes d’arrosage qui évitent le gaspillage
  • Épandage des engrais et des pesticides encadré et limité

En milieu agricole, la santé des cours d’eau dépend non seulement des mesures prises par les agriculteurs, mais également des efforts pour préserver et restaurer les plans d’eau. Cela suppose empêcher qu’ils s’abîment, se dégradent et s’érodent, et protéger la qualité et la diversité biologique du milieu.

 

LES PESTICIDES

L’emploi de pesticides a pour but de protéger les cultures des insectes nuisibles, des herbes envahissantes et de certaines maladies.

Leur utilisation est très encadrée au Québec :

  • Tous les produits utilisés en agriculture sont autorisés par les agences gouvernementales.
  • Le taux de conformité des fruits et légumes produits localement est plus élevé que celui des produits importés.

Avec une utilisation parmi les plus faibles au monde, le Québec est un chef de file en ce qui concerne la quantité moyenne de pesticides appliqués.

Comment assurer une utilisation sécuritaire des pesticides?

Les agriculteurs travaillent quotidiennement à produire des récoltes sécuritaires et saines pour la santé, la biodiversité et la qualité des eaux de surface et souterraines… Pour votre santé et celle de leurs familles.

 

LA SANTÉ DES SOLS

Prendre soin de la terre

Pratiquer une agriculture durable, c’est chercher à obtenir un rendement optimal plutôt que maximal, question de ne pas épuiser le sol.

Préserver cette ressource précieuse, c’est garder sa composition organique et nutritive riche, la protéger de l’érosion par le vent et par l’eau, faire attention que la machinerie agricole ne l’endommage pas, empêcher que sa structure devienne trop compacte ou instable.

Comment préserver l’équilibre du sol tout en protégeant la terre et l’eau?

La fertilisation des cultures est une activité encadrée au Québec.

Pour conserver ou améliorer la santé des sols des champs, plusieurs pratiques sont utilisées par les agriculteurs telles que :

  • Préférer les rotations de cultures (c’est-à-dire ne pas cultiver chaque année la même chose sur une même parcelle);
  • Utiliser des plantes couvre-sol pour le protéger de l’érosion et le nourrir;
  • Réduire le travail de machinerie et effectuer du semis direct, donc sans labour,
  • Laisser les résidus de culture qui viendront fertiliser la terre.

Il est important de prendre soin de cet écosystème vivant, que ce soit dans les champs de grandes cultures ou dans de petits jardins.

LES ODEURS

Tracteur qui laboure et des vêtements qui sèchent à proximité

La plupart du temps, l’air de la campagne est un mélange de parfum des fleurs, de foin fauché, de la pluie fraîchement tombée… et parfois d’une odeur d’épandage.

Bien que désagréable à sentir, le fumier épandu à certains moments sur les champs est un engrais naturel, important dans la régénérescence des sols cultivables.

Mais que faire pour que ça sente moins fort?

Les pratiques évoluent et plusieurs techniques permettent d’avoir des terres cultivables en santé, tout en prenant soin de son voisinage :

  • Enfouir directement les engrais ou abaisser la propulsion du fumier grâce à de la machinerie dotée de rampes;
  • Planter des écrans boisés ou mettre en place des haies brises-vent;
  • Entreproser le fumier dans des fosses étanches avec toiture, améliorer la ventilation de leurs bâtiments ou composter les matières organiques.

LE PARTAGE DE LA ROUTE

Le partage de la route en zone agricole

Le partage de la route est un défi quand on croise un tracteur, souvent très large, et qui roule lentement.

Le producteur qui conduit de la machinerie agricole manœuvre avec précaution. Il doit respecter plusieurs règles tout en veillant à ne pas échapper sa cargaison :

  • ne pas rouler dans l’accotement;
  • se conformer aux normes de visibilité, de jour comme de nuit;
  • ne pas dépasser la vitesse maximale de 40 km/h.

Afin de faciliter la circulation, les agriculteurs prévoient leurs déplacements, le plus souvent possible, en dehors des heures de pointe.

Les autres utilisateurs de la route peuvent dépasser une machinerie agricole, même en empiétant sur une ligne continue, simple ou double, mais uniquement si cette manœuvre de dépassement est sans danger.

En adoptant un comportement prudent et respectueux, on facilite le travail des agriculteurs et on évite des collisions malencontreuses. Patience, prudence et compréhension mutuelle sont de mise. Il en va de la sécurité de tous.

LE BRUIT

La campagne est un milieu de travail pour les agriculteurs, ce qui peut être une source de bruit pour ceux et celles qui habitent à proximité d’une entreprise agricole ou d’un champ de culture.

Le milieu agricole est parfois bruyant

Le monde agricole s’efforce de les atténuer afin de préserver la quiétude du voisinage à l’aide de différentes stratégies, telles que :

  • planter certains types d’arbres près des bâtiments afin de diminuer la propagation des sons ou installer des ventilateurs plus silencieux et des dispositifs acoustiques absorbants;
  • choisir un emplacement le plus éloigné possible des habitations pour l’installation de matériel fixe, comme un séchoir à grains ou une pompe d’irrigation;
  • effectuer les travaux bruyants aux champs au moment de la journée où c’est le moins dérangeant.

Un agriculteur se doit d’atténuer les inconvénients liés à ses activités, incluant les nuisances sonores.

Capsules ludiques pour faciliter la cohabitation

Les odeurs et le bruit

La santé des sols

L'eau et les pesticides

Le partage de la route

Partenaires d’une cohabitation harmonieuse

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